Rio de Janeiro

Publié le 15 Juillet 2013

Pardonnez le retard pour l'écriture de cet article... (conseil... écoutez la chanson du bas de l'article en même temps!)

Avant de retourner à Buenos Aires, j'ai décidé de faire un crochet par une ville du Brésil. Mon choix s'est porté sur Rio de Janeiro. Enormément de choses à voir, j'étais dans une auberge de jeunesse très sympa dans le quartier de Copacabana.

Les rues sont pleines de gens, ça se montre, ça s'affiche, ça parle fort... les brésiliens et les brésiliennes aiment se montrer, ici c'est le culte du corps qui règne. Le long de la plage, cela s'anime dès le lever du soleil: des centaines de joggeurs viennent courir avant d'aller travailler, certains font de la capoera, d'autres même du ju-jit-su dans le sable. Ca patine dans tous les sens en roller. Il y fait beau toute l'année, même leur hiver est "supportable" puisqu'ils ont en moyenne 25 degrés.

Toutes les montagnes au bord de la plage rendent un charme inégalable à la ville et surtout quand on se baigne, on a toujours vue sur ces collines vertes avançant dans la mer. La vue depuis le Paõ de Azucar est imprenable.

Ce qui m'a frappé également, ce sont les inégalités et l'insécurité. Les brésiliens qui s'en sortent le mieux déballent des bijoux clinquants, vêtements de marque (de plus ou moins bon goût), une sorte de Cannes un peu moins coincé. Dans les mêmes rues, les voleurs à la tire, les sans abris de tous âges et les enfants qui vendent des bonbons pour survivre (y compris à toute heure de la nuit...). Et le soir, soyons francs, ça craint carrément. On doit faire attention tout le temps (et prendre le taxi). Les consignes sont claires: ne pas s'aventurer sur la plage le soir à moins de chercher à se faire détrousser, violer, poignarder pour quelques Reals.

La vie nocturne est pleine de vie, les bars regorgent de groupes de samba, tout le monde danse, s'observe (se mate?), les filles ont des courbes vertigineuses moulées dans des robes très mini. Les hommes m'ont paru très grands, musclés, très machos et n'acceptent pas qu'on leur dise non. Tout cela bercé par la samba et les caipininhas, cocktail local décidément mieux dosé que partout ailleurs...

J'ai fait une visite un peu controversée: la visite d'une favela. Certains disent que c'est indécent d'aller voir la pauvreté et de prendre en photo les ruelles qui serpentent entre les cabanes délabrées et les gens qui y vivent. Que c'est du voyeurisme. D'autres soutiennent que cela inclue les favelas dans la vie de la ville, que cela rapporte des fonds pour améliorer les infrastructures, et que finalement c'est une partie à visiter tout autant qu'une autre. Je ne regrette absolument pas cette visite, j'ai pris des photos magnifiques, on passe chez les commerçants du coin.

Par contre, le Brésil, c'est cher... jusqu'à présent le plus cher des pays que j'ai visités. Mais une semaine, ce n'est définitivement pas assez et j'ai terriblement envie d'y retourner!

A bientôt!

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Rédigé par Virginie

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